Avec “rollin’“, son tout nouveau single disponible sur Spotify, DROZ frappe fort et juste. Le musicien, fidèle à ses inspirations soul, nous livre un concentré de groove et de bonnes ondes qui s’impose comme un hymne feel-good pour ce début de printemps. Un titre qui s’écoute comme on croque dans une pêche bien mûre : juteux, sucré, et avec ce petit twist acide qui titille.
La promesse d’un printemps solaire
Dès les premières mesures, rollin’ nous attrape par le col et ne nous lâche plus. Un groove organique s’installe, soutenu par des cuivres discrets mais percutants, et une rythmique ensoleillée qui donne envie de marcher au ralenti, lunettes vissées sur le nez. L’univers est clair : DROZ nous embarque dans une virée rétro-moderne entre la Californie des années 70 et les dancefloors d’aujourd’hui.
Mais ce qui donne toute sa saveur au morceau, c’est la voix. DROZ chante avec une aisance déconcertante, naviguant entre douceur feutrée et montées pleines de coffre. Chaque inflexion est pensée, chaque respiration sert le groove. Le refrain, d’une efficacité redoutable, colle instantanément à la peau : on le fredonne sans même s’en rendre compte.
DROZ tisse le groove avec élégance
Là où beaucoup se contentent de recycler les codes du genre, DROZ parvient à injecter sa propre patte, à la fois respectueuse des racines soul-funk et ancrée dans une esthétique résolument actuelle. rollin’ c’est un trait d’union, une passerelle entre Marvin Gaye et Anderson .Paak.
En trois minutes bien senties, DROZ nous rappelle pourquoi il faut garder un œil (et surtout une oreille) sur lui. rollin’ c’est une promesse d’été, une bande-son pour les jours qui rallongent et les cœurs qui s’allègent.
À écouter en boucle, et sans modération.