Sam the Living, alias de Dylan Greenhough, est bien plus qu’un simple auteur-compositeur. Se décrivant lui-même comme le “prince triste des prairies”, il incarne une sensibilité unique dans la scène musicale indépendante canadienne. Avec une voix éthérée et mélancolique, Sam explore l’âme humaine à travers une narration poignante, évoquant l’héritage de Crosby, Stills, Nash et Young.
“Alone” : états d’âme solitaires
Son dernier projet, l’EP “Alone”, marque un tournant dans sa carrière solo. Cet opus est une véritable confession où Sam se livre avec une sincérité déconcertante sur ses angoisses. L’EP est une réflexion intime sur la solitude et la peur du rejet, le tout sur fond d’arrangements dépouillés qui rappellent Nick Drake.
Une production analogique qui renforce l’émotion
L’un des aspects les plus marquants de “Alone” réside dans son enregistrement analogique. Il apporte une chaleur et une texture “warbly“, conférant à chaque morceau une qualité intemporelle, presque lointaine. Cette dimension sonore renforce le sentiment de solitude et de douleur que Sam évoque tout au long de l’EP.
Un artiste en pleine ascension
Bien que Sam the Living ne soit encore qu’au début de sa carrière solo, il a déjà démontré une grande maturité artistique. Avec des concerts à Vancouver, Toronto et Montréal, il s’impose comme un talent à suivre de près. L’attente autour de son premier album complet, “Cycles”, prévu pour 2024, est palpable.
Ce disque, enregistré dans une église centenaire à Toronto et produit par Elijah Browning, promet de révéler encore davantage la polyvalence de Dylan en tant que compositeur. L’artiste a donné naissance à un projet qui mêle habilement folk, soul et indie-rock.
Avec des sonorités rappelant le folk des années 70 et une approche moderne de l’indie-rock, Sam the Living incarne une nouvelle génération de musiciens canadiens capables d’allier authenticité émotionnelle et virtuosité musicale. L’avenir semble prometteur pour ce jeune prince mélancolique.