Quand tout n’est que fuite et bitume, MOMA elle nous emporte dans une danse effrénée contre la mélancolie. Avec “Run Baby, Run“, la chanteuse française à l’univers singulier nous livre un morceau qui résonne comme un souffle d’espoir.
S’inspirant de grandes figures de la scène musicale contemporaine telles que Mø, Joan Baez, Aurora ou encore Ed Sheeran, MOMA elle crée une folk entêtante, vibrante, et indéniablement marquée par une intensité émotionnelle rare.
Cette mélodie folk, aussi douce que percutante, s’inscrit dans la lignée de ses précédents titres, notamment “In Blood Ink” et “Remember Me“. Si “In Blood Ink” baignait dans des teintes rouge carmin, teintées d’émotions océaniques et profondes, “Run Baby, Run” semble apporter une nouvelle palette, plus lumineuse mais tout aussi intense. Le clip de “Remember Me” l’avait déjà révélée sous les traits d’une excentrique amoureuse, menant une vie de château. Ce rôle, à la fois décalé et touchant, montrait sa capacité à jouer avec les codes de la romance.
Avec “Run Baby, Run“, elle continue d’explorer les désirs d’évasion et la nécessité de se confronter à ses propres sentiments. Le morceau, par ses arrangements musicaux et ses paroles poétiques, devient un remède à la mélancolie. Une armure musicale qui protège sans étouffer, laissant filtrer une émotion brute.
Le tout s’inscrit dans un projet plus large, celui de son prochain EP intitulé « RUN », disponible sur les plateformes. Cet opus promet d’être un voyage introspectif, une course folle à travers les méandres de l’âme humaine. Si “Run Baby, Run” en est un premier avant-goût, on peut s’attendre à des compositions tout aussi intenses et éthérées. MOMA elle nous invite, une fois de plus, à fuir la banalité, et à retrouver l’espoir dans la musique.
Avec “Run Baby, Run“, MOMA elle signe un hymne à l’audace, à la recherche de soi dans un monde en perpétuelle mouvance. Une course contre le temps, contre la douleur, mais surtout, une course vers la lumière.