Souvenez vous, c’était à l’approche de Noel dernier que nous vous présentions Belfast pour la dernière fois, avec Last Drive. Il revient aujourd’hui pour nous parler de son nouvel EP, en référence directe aux 4 saisons de Vivaldi. Composé de 4 mouvements, celui-ci suit une progression musicale, et orchestrale. Les 4 mouvements se déclinent de l’orchestrale vers l’électronique tout au long de l’EP.
On ne vous présente plus Belfast. Avec ses 12 années d’études en conservatoire, il ne cesse de proposer des créations originales, jusqu’à la réalisation de musiques de films.
Voici comment il décrirait de lui-même cet EP, le champ lexical de la symphonie y est employé et pour cause. Nous vous mettons un extrait par la suite afin de vous forger votre propre avis.
L’introduction de l’EP, “Time flies“, est principalement jouée par un orchestre symphonique, et renforcée par une partie rythmique et par quelques synthés électroniques. Titre introspectif, cette introduction est un manifeste des différents styles de composition de Belfast, qui rappelle son autre facette de compositeur de musique de film.
Le deuxième mouvement, “Icarus“, est un poème symphonique/éléctronique. Ce mouvement est fondé sur le mythe d’Icare, en trois parties, avec la construction des ailes, l’envolée vers le soleil, puis la chute. Il mélange les instruments électroniques, et les instruments organiques. Nous pouvons, par exemple, retrouver une partie rythmique de la Roland 808 et 909 pour la premiere partie de l’oeuvre, et retrouver une vraie batterie lors de la chute d’Icare. Dans ce deuxième morceau de l’EP, nous retrouvons une majorité d’électronique, renforcée par un orchestre symphonique.
Le troisième mouvement, “Movement“, est celui qui fait la transition avec la musique dance French-Touch. On y retrouve des sonorités propres à l’éléctro française, comme certains synthés et arpéggiateurs, ou encore la rythmique House de la TR-909. La deuxième partie de l’oeuvre se contraste par une plongée dans des sonorités introspectives et floues, en y retrouvant les quelques derniers phrasés orchestraux.
L’oeuvre se ponctue par la reprise de la partie House.
Le dernier mouvement, “Last Drive“, est surement l’oeuvre majeure de l’EP. On est plongé dans l’univers nocturne de l’éléctro- pop, rappellant sans difficulté la lignée artistique des compositeurs électroniques français. Le titre est accompagné d’une voix féminine, qui, à travers ses paroles, raconte l’obscurcissement d’une vie.
Retrouvez l’EP Primavera de Belfast sur toutes les plateformes !