Fright Years revient avec un nouveau titre marquant, “Obstacles“, extrait de leur premier EP “Still Life“. Entre influences psychédéliques des années 90 et envolées vocales impressionnantes, le groupe impose son style avec une intensité rare.

Un EP cathartique et ambitieux

Après un week-end de concerts à guichets fermés à Édimbourg Fright Years dévoile “Still Life” ce 28 février. Produit par Theo Verney (English Teacher, Lime Garden, Blood Wizard), l’EP rassemble les singles précédents “Stars” et “Aftersun” – déjà plébiscités par Radio 1 – ainsi que “Do What You Wanna“, élu titre de la semaine par BBC Introducing in Scotland. Deux inédits viennent compléter l’ensemble : “Obstacles” et “Lie Down Forever“.

Still Life” c’est une réponse musicale à des épreuves profondes au sein du groupe : un deuil familial, un combat contre le cancer. Ces événements tragiques ont été transmutés en hymnes lumineux, portés par une énergie à la fois brute et exaltante. En convoquant des sonorités rappelant les Smashing Pumpkins (époque “Gish”), The Killers ou encore les Yeah Yeah Yeah’s, Fright Years tisse une toile sonore vibrante.

Obstacles” : l’introspection en apogée

“C’est un titre sur les pensées étranges qui accompagnent un changement de vie radical. Il s’agit de ne pas savoir s’il faut lutter contre la souffrance ou l’accepter, et comment le faire lorsque tout semble hors de contrôle.”

Jules Kelly de Fright Years

En tête de gondole, “Obstacles” se distingue par une construction progressive, culminant en une explosion émotionnelle marquante.

Musicalement, “Obstacles” met en avant la voix magistrale de la chanteuse, soutenue par des arrangements d’une profondeur saisissante. Ce titre révèle tout le potentiel du groupe, oscillant entre fragilité et force avec une sincérité déconcertante.

Still Life” : les prémisses d’une aventure prometteuse

Avec “Still Life“, Fright Years confirme leur place parmi les groupes indie à suivre. L’EP marque également une évolution sonore, grâce à l’apport de guitares douze cordes, d’orgues et de synthétiseurs vintage Juno, le tout capturé dans une production plus organique et moins formatée.

Ne manquez pas le départ fulgurant de Fright Years, car 2025 pourrait bien être leur année.