Velvet Teeth, le cinquième album d’Abram Shook, est une sorte de recalibrage… En effet, c’est un retour au style d’écriture plus ludique, influencé par Tropicália, que l’on trouvait sur son premier album, Sun Marquee.
The Neon Machine, son disque le plus récent, était une ode sombrement séduisante au funk et à la pop. A contrario, Velvet Teeth est son inverse. Il est peint dans des tons plus doux. Bien qu’il ne soit pas moins spirituel et dynamique, avec une palette de pastels brumeux. Dès lors, c’est un disque pour les amoureux… de la variété dysfonctionnelle.
Célébrant les complexités et les subtilités de la vie et des relations, Velvet Teeth explore des personnalités vibrantes et compliquées. En effet, comme les rêveurs californiens de “Lucky”, qui pourraient être tout droit sortis de Lost Boys…ou l’artiste isolé de “Morning Ghost”, qui contemple sa place dans un monde qui semble être passé à autre chose.
Qui plus est, de nombreuses paroles sont tirées d’expériences personnelle d’Abram Shook et sont mélangées et réimaginées dans des histoires éminemment racontable. Celles-ci font passer le biographique pour de la fiction.
Pour conclure, c’est ainsi le genre d’album qui demande : “Qu’est-il arrivé à ces vieux amoureux ? Ceux qui se sont rencontrés dans la rue ? Une nuit dans la chanson de Paul Simon ‘Still Crazy After All These Years’ ?
Mystère mystère !
Retrouvez le titre “Lucky” dans notre playlist Spotify “Chill Sunday”