Le groupe Analog Dog marque son retour avec “Best of Me“, premier extrait de leur second album “It’s Not The Money That We’ll Remember“.
Une pop lumineuse née du chagrin
À la première écoute, le morceau s’impose comme une bombe pop irrésistible. L’énergie est débordante, la mélodie, accrocheuse. Le groupe rajoute aussi une touche de romance insouciante. Mais derrière cette apparente insouciance, se cache une source d’inspiration plus profonde et tourmentée.
Austin Waz, chanteur et leader du groupe, livre une histoire personnelle douloureuse qui a donné naissance à “Best of Me“. Alors qu’il quittait son appartement de San Francisco après une rupture déchirante, il reçoit le soutien de son ami de longue date, Sanjay John, qui prête également sa voix au morceau. Ensemble, ils se plongent dans un week-end cathartique marqué par une session musicale sous l’effet de champignons psychédéliques.
La renaissance musicale d’Analog Dog
L’influence du funk moderne et de la scène Nu-Disco, notamment via Franc Moody, se fait ressentir dès les premières notes du morceau. C’est un simple enchaînement de quatre accords joué par Sanjay qui allume l’étincelle. Le lendemain, en vidant définitivement son appartement, Austin s’assoit au piano, encore marqué par la douleur de sa séparation. Ces accords résonnent en lui comme un écho salvateur. Il y trouve la force de transformer son désespoir en espoir et d’imaginer une nouvelle vie.
“Best of Me” s’inscrit dans la pure tradition d’Analog Dog : un équilibre subtil entre euphorie et mélancolie. Derrière la pop lumineuse, le titre véhicule des réflexions sur la perte, le matérialisme et la résilience. Si ce premier extrait est un avant-goût de l’album à venir, une chose est sûre : Analog Dog s’apprête à livrer un disque aussi dansant qu’émotionnellement percutant.