Nous avons reçu Pastel à l’occasion de la sortie de son dernier clip “Let You” réalisé aux côtés d’Haoting. Pastel est un jeune musicien / producteur originaire du sud de la France. Influencé par de nombreux styles de musiques, il est désormais basé à Londres pour développer son projet à l’international. Aujourd’hui il se présente à nous à travers six questions.
Bonjour Pastel. Avant même de commencer, d’où provient le nom Pastel ? Hello! Pastel m’est venu naturellement, je voulais quelque chose de minimal et d’efficace car j’ai toujours aimé le rapport à l’image que peut provoquer un nom ou une musique. J’ai une mémoire visuelle et j’aime le fait que le nom associe directement à un type d’image/couleur palette.
D’où te viens cette passion pour la musique et quelle est ton histoire avant de devenir Pastel ? En tant qu’ancien membre de groupes, pourquoi entamer une carrière solo ? J’ai grandi dans un tout petit village et j’ai toujours été créatif. Mes parents écoutaient beaucoup de musique des années 80 jusqu’aux chansons Polynésienne de ma mère. J’ai commencé par enregistrer des démos avec des amis musiciens, sur le piano de mon beau-père puis par la suite je me suis essayé en tant que batteur dans le groupe de mon collège. Je me souviens avoir appris la guitare en regardant le reste du groupe jouer et je trouvais ça passionnant donc je me suis lancé à mon tour. L’envie de continuer en solo est venu un peu par hasard quand j’avais pour but d’enregistrer mon groupe de l’époque. Les autres musiciens n’avaient pas la même motivation, donc ce qui est venu naturellement : continuer en solo, où j’ai pu explorer plusieurs genres.
Quelle relation as-tu avec les courants musicaux anglais ? Quelles sont tes sources d’inspiration ? Le fait de vivre en Angleterre m’a ouvert à de nouveaux styles musicaux non explorés, ce qui a beaucoup inspiré ma musique. Le style principal qui influence m’a musique reste la « Neo-Soul » du côté Anglais mais je dois avouer que je n’écoute pas forcément tout ce qu’il se passe ici. Je suis un grand fan de Bossa Nova, d’Indie ou de late 60’s.
Quelle tournure prends-tu actuellement ? Je continue à allier mes deux styles de musiques favoris et introduis de plus en plus ma voix dans mes morceaux. Le côté « producteur » prend moins de place au profit du rôle de musicien que j’essaye d’exprimer de plus en plus dans ma musique.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus, le studio ou le live ? Les deux – Ce sont deux choses différentes. L’expérience studio est super, la création de quelque chose qui n’existait pas quelques heures auparavant est magique mais ça peut aussi être stressant car il y a beaucoup de processus avant de pouvoir avoir un produit entièrement fini. J’adore le live, pouvoir jouer tes propres morceaux devant une audience et leur faire transmettre une émotion reste un très bon feeling – Mais ça peut être fatiguant par la préparation du live ou les enchainements de concerts.
Tu prépares aujourd’hui un second EP, peux-tu nous en dire un peu plus ? J’avais toujours en tête de travailler sur un nouveau projet sans vraiment savoir quelle direction prendre – Quand j’ai écrit « Let You », plusieurs morceaux sont venus naturellement dans les mois suivants, comme une vague d’inspiration. C’est souvent ce qui arrive, une vague d’inspiration où je vais écrire plusieurs morceaux en peu de temps. L’EP regroupe vraiment toutes mes influences musicales : Bossa Nova, Neo-Soul, 60’s/70’s m’ont beaucoup inspiré. J’ai également été inspiré par des soundtracks de film indépendants, j’aimais bien imaginer chaque morceau autour d’une vidéo ou d’un visuel adapté.
Un très grand merci pour nous avoir accordé un peu de ton temps.