Les 4th Dimension sont de retour depuis le 7 septembre avec “Woman” ! Ce single tonique sors des habitudes du duo belge, beaucoup plus rock, nous avions besoin d’aller élucider cette simple question:
Qu’est-ce qui se trame chez les 4th Dimension ?
4th Dimension des titres dansants et un silence.
Le duo Belge était actif de 2015 à 2017, enchaînant les succès avec des titres pétillants et inspirés au grand bonheur de ses followers.
Un voyage, une pause et un silence artistique inquiétant plus tard, les 4th Dimension ont repris le rythme. “Woman” marque l’avénement d’un retour définitif avec beaucoup d’élégance, les deux Belges sont prêts et ils nous l’ont fais savoir !
L’Interview:
Nous avons rencontré Maxime et Alexis pour qu’ils nous dévoilent leurs actualités, leurs futures envies et quelques mots pour leurs proches.
Quelle est l’histoire derrière 4th Dimension ?
Un jour (il y a 4 ans), j’ai envoyé à Max une composition en acoustique “Long Time Ago” . Ça faisait un petit temps que de son côté il s’intéressait à l’électronique et au mixage.
De son côté il a travaillé, mixé cette chanson, mais on a finalement décidé de la laisser de côté faute de résultats convaincants. Tout s’est fait en soirée. On avait déjà bidouillé pour se marrer une chanson beaucoup plus électro.
Une fois mise sur des baffles, des potes nous ont demandé qui était l’artiste car ils aimaient vraiment bien la chanson .. c’était “Wolves” notre premier titre.
A partir de là on s’est décidé de se lancer vraiment dans du concret.
Un groupe ? Quel nom ? 4th Dimension !
C’est un surnom qu’on a attribué à Max. On passe plus de temps à rêvasser qu’à garder les pieds sur terre. 4th Dimension est parti de là.
Alex et moi on insiste aussi sur le fait que tout est “fait maison” !
Quels sont vos relations respectives à la musique, qu’est-ce qui vous a donné envie de composer ou de produire ?
Alex a appris le piano et la guitare assez tôt. Il a ensuite été dans plusieurs groupes de musique et s’est très vite trouvé une passion pour composer et produire.
Quant à moi, j’ai commencé la guitare peu après Alex et on a toujours aimé jouer ensemble. Lui s’attarde plus sur la composition et moi sur la production. Comme on est pote, ça a fusé assez vite.
Quel est l’atout majeur de 4th Dimension ? (ex : sa liberté créative, son innocence, sa maitrise du rythme, son instinct …)
L’indécision ? On est toujours dans la remise en question et dans la recherche de faire danser les gens mais d’une manière différente. Ce qui fait que nos chansons sont assez hétérogènes les unes des autres et on arrive malgré tout a trouvé un trait d’union entre toutes ces compositions, un point commun. On avait peur au début que les gens ne s’y retrouvent pas… au contraire. Chacun a sa chanson préférée, que ce soit un style africain comme “Nazali Mabe” ou une chanson plus nostalgique comme “Lima” , plus surfeuse comme “Insecure” . Chaque chanson a son histoire derrière…
Alex et moi on insiste aussi sur le fait que tout est “fait maison” . Les voix, les guitares, la basse, le piano .. les chants africains dans “Nazali Mabe” par exemple, sont une compilation de 10 voix d’Alex … qui a appris des phrases en Lingala spécialement pour… ou encore les coeurs des “femmes” dans notre dernier titre “Woman” sont en fait les cœurs chantés par Alex.
« Lima » était votre dernier son, pourquoi avoir marqué une si longue pause ?
On a enchaîné pendant 1 an plusieurs titres sans jamais vraiment se poser. Les études se sont terminées et l’envie de faire un voyage nous démangeait. Max et moi sommes partis en Australie pendant plus de 6 mois. Ce qui forcément a freiné notre composition mais d’une certaine manière nous a poussé à nous repositionner et redéfinir un peu ce que l’on voulait faire et proposer aux gens. En Australie on a tourné le clip de “Lima” qui nous a pris pas mal de temps. Pas facile de revenir en Belgique et de reprendre à la fois le boulot et la composition. Mais avec Max, on se sent prêt mentalement à ressortir les guitares et ça c’est grâce à ce voyage.
Maintenant si l’occasion de vivre de notre musique à plein temps se présente, nous serons les premiers dans l’avion, le train ou en roller pour faire des concerts aux 4 coins du monde.
« Woman » est votre nouveau single, il se démarque des autres par une musicalité beaucoup plus rock, est-ce un nouveau départ au niveau du style ou simplement l’envie d’élargir votre palette musicale ?
L’envie d’élargir notre palette musicale tout simplement. Max et moi on a toujours aimé le vieux rock. On a jamais essayé de combiner le rock et l’électro jusqu’à aujourd’hui. De nouveau ça rejoint ce qu’Alex disait plus tôt, on aime approcher tous les styles et que les gens se fassent leur propre idée de nos chansons. Ici c’est un style plus brut, tout en gardant un peu ce côté “home made” . On a pour la première fois fait appelle à une saxophoniste, Fanny Perche, qu’on tient d’ailleurs à remercier et le résultat est tout ce que l’on espérait … voir beaucoup mieux !
Ce nouveau single marque-t-il le retour définitif de 4th Dimension ?
On sait jamais de quoi sera fait l’avenir. Tout ce que l’on veut c’est simplement penser au présent et voir que les gens dansent sur nos titres. Peu importe ce qui tombe derrière. Ce titre en tout cas est l’occasion de se salir les doigts sur les cordes de guitares, de sortir à nouveau les pianos et les basses… Maintenant si l’occasion de vivre de notre musique à temps plein se présente, nous serons les premiers dans l’avion, le train où en roller pour faire des concerts aux 4 coins du monde.
Que peut-on attendre de vous pour la suite ?
D’autres titres, différents. Quelques concerts et on l’espère plus de collaborations avec d’autres artistes.
On attend surtout nous des retours de la part de ceux qui nous écoutent. Des envies, des conseils, des propositions. 4th Dimension a la chance d’avoir une communauté super soudée et qui interagit beaucoup. Il ne faut surtout pas perdre ça de vue.
On imagine que cela vous fait du bien de revenir, quels sont les mots que vous aimeriez transmettre à ceux qui vous suivent depuis le début ?
Remercier? On lit tout. Tous les commentaires, mails, messages privés. On écoute tout. Les commentaires en soirée, les remarques de nos potes, des professionnels qui critiquent nos chansons. Et grâce à tout ça, on trouve toujours le courage de composer un nouveau titre, différent du précédent. On est motivé et on se dit que si on arrive à rendre des gens heureux avec certains de nos titres, tout est gagné.
Et pour ceux qui vous découvrent ?
Écoutez “Nazali Mabe” . Dites vous que les voix africaines sont en fait les voix d’un belge de 25 ans, seul dans sa chambre en train de pincer sa voix, pour donner l’illusion que c’est une chorale africaine. Écoutez nos titres et essayez de deviner ce qui s’est tramé en coulisse. On cherche toujours à faire passer un message à travers nos chansons.
A Brussels comment conclut-on une interview ?
Par une bonne bière.